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Dites à votre député.e d’appuyer l’abrogation de la section 43 du Code criminel

Les enfants méritent le meilleur départ possible dans la vie. Le droit à la sécurité physique au moyen de la protection juridique contre les agressions et les menaces d’agression est le plus fondamental de tous les droits de la personne. Chaque enfant au Canada devrait bénéficier des soins et des possibilités dont il a besoin pour réussir et s’épanouir, et ce, sans exception. Les enfants et les jeunes autochtones ont le droit à leur culture, à leur langue et d’être élevés dans leur propre communauté - tous ces droits étant essentiels à leur bien-être général.

Nous sollicitons l’appui des député.es en faveur du projet de loi d’initiative parlementaire C-273, Loi modifiant le Code criminel (la quête de Corinne et la protection des enfants). Le projet de loi C-273 demande l’abrogation de l’article 43 du Code criminel qui autorise le châtiment physique des enfants au Canada :

Article 43 du Code criminel du Canada : discipline des enfants : tout instituteur, père ou mère, ou toute personne qui remplace le père ou la mère, est fondé à employer la force pour corriger un élève ou un enfant, selon le cas, confié à ses soins, pourvu que la force ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les circonstances.

A LA CHAMBRE - dépôt du projet de loi C-273

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE - PROJET DE LOI DU NDP POUR INTERDIRE LES PUNITIONS CORPORELLES CONTRE LES ENFANTS AU CANADA

Le Canada a l’obligation et le devoir, en vertu du droit international, de respecter, de protéger et d’appliquer les normes et les lois relatives aux droits de la personne, au travail et à l’environnement. La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CNUDE 1989), ratifiée par 196 États ou à laquelle ils ont adhéré, le Rapport mondial sur la violence à l’encontre des enfants (2006) et les appels à l’action de la CVR (2015) demandent tous la fin de la justification légale des châtiments corporels infligés aux enfants.

Au Canada, il est toujours légal pour les parents et les représentants légaux, les enseignants et les fournisseurs de soins - y compris les gardiens d’enfants et les parents d’accueil – d’agresser physiquement leurs enfants et les enfants dont ils s’occupent dans certaines situations.  Les parents peuvent utiliser une « force raisonnable » à des fins de discipline. Les enseignants peuvent également utiliser cette « force raisonnable » selon le contexte. C’est le juge qui a le dernier mot pour décider si l’usage de la force est acceptable.

Le Canada s’est engagé à mettre en œuvre les 94 appels à l’action du Rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), dans le but de remédier aux séquelles des pensionnats pour Autochtones et de faire progresser la réconciliation. En mettant en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et en soutenant l’autodétermination, le gouvernement fédéral s’assurerait que tous les enfants, jeunes et familles inuits, métis et des Premières Nations sont traités avec la justice, le respect et les soins qu’ils méritent.

Une partie essentielle de la réconciliation consiste à reconnaître intégralement l’horreur et le mal causé aux enfants autochtones, à leurs familles et à leurs communautés par le système des pensionnats. Ces institutions ont systématiquement retiré les enfants de leur famille et leur ont infligé des mauvais traitements et causé des maladies et la mort. Les découvertes continues de milliers de fosses communes et de tombes anonymes sur les terrains des pensionnats pour Autochtones à l’échelle du pays font ressortir la gravité des horribles atrocités commises sur ces enfants, que cette politique génocidaire a infligées pendant plus de 160 ans.

Comme l’a récemment déclaré l’ancien commissaire de la CVR, Murray Sinclair : « Les survivants nous ont conduits jusqu’à ce moment sur le chemin de la réconciliation, alors qu’ils ont suivi leur propre chemin personnel de guérison. »

Afin de réparer l’atroce passé des pensionnats pour Autochtones et de faire progresser le processus de réconciliation au Canada, l’appel à l’action n° 6 de la CVR demande l’abrogation de l’article 43 du Code criminel du Canada - un article en vigueur depuis le premier Code criminel du Canada en 1892, qui permet légalement l’utilisation des châtiments corporels par les adultes, les enseignants et les fournisseurs de soins - y compris les gardiens d’enfants et les parents d’accueil, comme moyen approprié et nécessaire de corriger le comportement d’un enfant.

En 1991, le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Les articles 19, 28(2) et 37 prévoient la protection des enfants contre toute forme de violence, de préjudice ou d’abus physique ou mental. En réponse aux rapports du Canada concernant les mesures qu’il a prises pour satisfaire aux exigences de la Convention, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a recommandé à deux reprises que le Canada interdise les châtiments corporels infligés aux enfants dans les écoles et les familles; en 2003, le Comité a informé le gouvernement du Canada qu’il était « profondément préoccupé » par le fait que le Canada n’avait pris aucune mesure pour supprimer l’article 43 du Code criminel.

Le temps des demi-mesures est révolu. Plus que jamais, il est temps pour le Canada d’agir maintenant et rapidement afin d’appliquer intégralement les 94 appels à l’action de la CVR et de faire progresser la réconciliation.

Le projet de loi C-273 fera en sorte que nos enfants soient plus en sécurité dans le cadre des lois du Canada. Je demande à tous les parlementaires d’appuyer les mesures claires et précises de ce projet de loi et de mettre immédiatement fin aux châtiments corporels infligés aux enfants au Canada. Je vous exhorte à prendre des mesures concrètes dans la lutte pour protéger les enfants et leur droit de ne pas être maltraités par leurs parents et leurs représentants légaux en appuyant le projet de loi C-273.

Dites à votre député.e d’appuyer les projets de loi C-262 et C-263

Dites à votre député.e d’appuyer les projets de loi C-262 et C-263

Des outils législatifs solides à l’appui de la responsabilité qui incombe aux entreprises de protéger les droits de la personne et l’environnement

Même s’il est au courant depuis des décennies que les entreprises et les chaînes d’approvisionnement canadiennes contribuent à la violation des droits de la personne et nuisent à l’environnement à l’étranger, le gouvernement du Canada continue de dépendre de mesures volontaires pour appuyer une conduite responsable des entreprises. Les droits de la personne et ceux en matière d’environnement subissent des préjudices causés par les activités d’entreprises canadiennes, dont l’impunité a aggravé la crise climatique.

Personne ne devrait se retrouver dans une telle situation aux mains d’entreprises canadiennes. Le Canada ne dispose pas d’un poste d’ombudsman ayant du pouvoir et capable de tenir les entreprises canadiennes responsables de leurs actes, sur le territoire et à l’extérieur.

En réponse aux demandes qui perdurent de la part de militants et militantes, de membres de la société civile et d’organisations syndicales du Canada ainsi que des communautés touchées de par le monde, les député.es Heather McPherson (Edmonton—Strathcona) et Peter Julian (New Westminster-Burnaby) ont déposé au Parlement des projets de loi visant à renforcer la surveillance et l’application de la loi afin de garantir que les sociétés canadiennes respectent les droits de la personne et l’environnement à l’étranger.

La porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, la députée Heather McPherson, a déposé le projet de loi C-263, qui conférerait à l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises (OCRE) les pouvoirs nécessaires pour lui permettre d’enquêter sur les violations des droits de la personne par des entreprises canadiennes.

Pour soutenir son travail, Peter Julian a déposé le projet de loi C-262, visant à enchâsser dans le droit canadien des outils permettant d’obliger les sociétés canadiennes à être responsables de leurs actes. Le projet de loi C-262 obligerait les dirigeants d’entreprises à déterminer, à empêcher ainsi qu’à combattre les violations des droits de la personne, et prévoit la responsabilisation des entreprises qui causent un préjudice dans le cadre des activités qu’elles mènent dans le monde entier. Le gouvernement fédéral doit rendre illégales les mesures abusives des Canadiens et de leurs entreprises, ici et à l’étranger.

À l’heure actuelle, les droits de la personne, du travail et de l’environnement sont peu protégés. Le gouvernement fédéral devrait exiger des sociétés canadiennes, de leurs filiales et de leurs chaînes d’approvisionnement qu’elles respectent des normes rigoureuses en matière de responsabilité sociale des entreprises au Canada et à l’étranger, et veiller à ce qu’elles y satisfassent.

Ensemble, ces projets de loi d’initiative parlementaire visent à mettre en place de puissants outils législatifs permettant au Canada de réagir aux violations des droits de la personne et aux menaces dangereuses pour l’environnement liées aux activités et aux chaînes d’approvisionnement des entreprises canadiennes à l’échelle mondiale.


« Les syndicalistes du Canada accueillent favorablement les projets de loi qui visent à s’assurer que des travailleurs et des collectivités ne souffrent pas en raison des activités commerciales de sociétés canadiennes à l’étranger, et qu’ils ont des recours lorsque leurs droits sont violés. Depuis des décennies, ils luttent contre le nivellement vers le bas attribuable à la mondialisation, qui fait que les profits passent avant les gens. Ces projets de loi nous aident à reconstruire un monde meilleur pour tous en nous assurant que les entreprises respectent pleinement les droits du travail et ceux de la personne. »

– Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada

 

« Le Canada joue un rôle de premier plan dans l’industrie minière mondiale. Cependant, depuis plus de 20 ans, Mines Alerte est témoin de violations flagrantes et récurrentes des droits de la personne et de répercussions sur l’environnement des activités minières d’entreprises canadiennes à l’étranger. Si ces violations continuent de se produire, c’est principalement en raison du fait que nos entreprises sont exploitées sans subir de réelles conséquences des préjudices qu’elles causent, et que le gouvernement néglige toujours de créer des mécanismes de responsabilisation; cela changera si ces projets de loi deviennent loi. »

– Catherine Coumans, de MiningWatch Canada

 

« Les deux projets de loi déposés aujourd’hui contribueront à égaliser les chances pour les sociétés canadiennes avant-gardistes prenant déjà des mesures pour améliorer leur rendement en matière de droits de la personne et d’environnement; ils constitueront la poussée dont les récalcitrants ont besoin pour s’adapter à un monde en évolution. De plus, le projet de loi de la députée McPherson offre au gouvernement libéral la possibilité de tenir sa promesse faite en 2018 concernant la création d’un poste d’ombudsman des droits de la personne doté de pouvoirs. À l’heure actuelle, la Chambre est enfin saisie d’un projet de loi qui peut permettre d’établir pleinement le poste d’ombudsman que demandent les travailleurs et les membres des collectivités. »

– Meg Gingrich, au nom de Marty Warren, directeur national du Syndicat des Métallos-Canada.

 


Visionnez la conférence de presse avec le Congrès du travail du Canada, MiningWatch Canada et le Syndicat des Métallos-Canada

 

Visionnez la conférence de presse avec des dirigeants autochtones de l’Amazonie sur la responsabilité des entreprises

 

Visionnez la conférence de presse avec le Reseau canadien sur la reddition de compte des entreprises et des députés.es de différents partis politiques

 

Passez à l’action pour exprimer votre soutien pour les projets de loi C-262 et C-263

Agissons pour combattre le racisme, la discrimination, et la haine en ligne

Tous les Canadiens et Canadiennes ont le droit de se sentir en sécurité dans leur communauté et partout au pays. Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que nos communautés ne permettent pas la promotion de la haine.

Tragiquement, nous constatons une augmentation de la haine et du racisme dont sont victimes les populations les plus vulnérables du Canada. La montée de la haine, du racisme, de l'islamophobie, de l'antisémitisme, de l'homophobie, de la transphobie, de la misogynie et de l'idéologie extrémiste qui y est associée se répand comme une traînée de poudre.

Les crimes haineux étant en hausse partout au Canada, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter la propagation de la haine, du racisme et de la discrimination dans nos communautés partout au Canada et en ligne. Le temps de la rhétorique est terminé. Les Canadiens et Canadiennes sont fatigués des gestes symboliques. Le temps de l'action est venu.

Il ne suffit pas que les gouvernements reconnaissent le problème et ne prennent pas les mesures nécessaires pour contrer ces faits troublants. Les Canadiens et Canadiennes veulent que des mesures soient prises pour combattre le racisme et la haine dès maintenant afin de sauver des vies et d'assurer la sécurité des gens.

Il est essentiel que le Canada accorde la priorité au racisme et à la discrimination systémiques et qu'il s'y attaque concrètement afin d'assurer une reprise juste, où personne n'est laissé pour compte. Nous devons condamner toutes les formes de haine dans nos communautés, car elles créent des conditions dangereuses pour les Autochtones, les Noirs, les Asiatiques et les autres communautés marginalisées sur le plan racial.

Le député Peter Julian a déposé trois outils législatifs audacieux au cours de cette 44e session du Parlement, afin de prendre des mesures concrètes et immédiates pour combattre toutes les formes de haine, de discrimination, de racisme et de violence.

Permettre que des symboles de haine soient vendus dans des magasins ou exposés publiquement est une menace pour les personnes qui ont été, et continuent d'être, des cibles de violence et d'oppression. Le projet de loi C-229 empêcherait quiconque de vendre et d'exposer des symboles qui encouragent la haine et la violence contre des groupes identifiables.

La motion M-14 est conçue pour contrer toutes les formes de haine et toutes les formes de discrimination, les crimes haineux et les incidents haineux et comprend des mesures telles que : collaborer avec les provinces, les territoires, les municipalités et les organismes communautaires pour mettre en place un système de signalement et de suivi des crimes et des incidents haineux afin d'assurer un suivi précis ; veiller à ce que des services complets aux victimes soient offerts à tous ceux et celles qui sont victimes de crimes ou d'incidents haineux ; travailler à l'élimination des images et des stéréotypes nuisibles présents dans les médias et au cinéma ; et renforçer toutes les lois contre la haine et en présentant des amendements à la Loi canadienne sur les droits de la personne pour que les discours haineux ne restent plus impunis.

Le projet de loi C-292 vise à faire en sorte que les fournisseurs de services de communication en ligne n'utilisent pas les algorithmes et les renseignements personnels d'une manière qui entraîne une différence de traitement défavorable à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison d'un ou de plusieurs motifs de discrimination interdits ou de tout autre motif. La seule façon de s'en assurer est la transparence des algorithmes.

Nous devons continuer à travailler ensemble pour veiller à ce que les groupes de haine organisés ne soient en aucun cas tolérés. Nous devons continuer à prendre fermement position contre toutes les formes de haine et de racisme.

Demandez au gouvernement Trudeau et à votre député.e d'appuyer ces initiatives législatives.


Dites à votre député.e d’appuyer l’abrogation de la section 43 du Code criminel

Les enfants méritent le meilleur départ possible dans la vie. Le droit à la sécurité physique au moyen de la protection juridique contre les agressions et les menaces d’agression est le plus fondamental de tous les droits de la personne. Chaque enfant au Canada devrait bénéficier des soins et des possibilités dont il a besoin pour réussir et s’épanouir, et ce, sans exception. Les enfants et les jeunes autochtones ont le droit à leur culture, à leur langue et d’être élevés dans leur propre communauté - tous ces droits étant essentiels à leur bien-être général.

Nous sollicitons l’appui des député.es en faveur du projet de loi d’initiative parlementaire C-273, Loi modifiant le Code criminel (la quête de Corinne et la protection des enfants). Le projet de loi C-273 demande l’abrogation de l’article 43 du Code criminel qui autorise le châtiment physique des enfants au Canada :

Article 43 du Code criminel du Canada : discipline des enfants : tout instituteur, père ou mère, ou toute personne qui remplace le père ou la mère, est fondé à employer la force pour corriger un élève ou un enfant, selon le cas, confié à ses soins, pourvu que la force ne dépasse pas la mesure raisonnable dans les circonstances.

A LA CHAMBRE - dépôt du projet de loi C-273

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE - PROJET DE LOI DU NDP POUR INTERDIRE LES PUNITIONS CORPORELLES CONTRE LES ENFANTS AU CANADA

Le Canada a l’obligation et le devoir, en vertu du droit international, de respecter, de protéger et d’appliquer les normes et les lois relatives aux droits de la personne, au travail et à l’environnement. La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (CNUDE 1989), ratifiée par 196 États ou à laquelle ils ont adhéré, le Rapport mondial sur la violence à l’encontre des enfants (2006) et les appels à l’action de la CVR (2015) demandent tous la fin de la justification légale des châtiments corporels infligés aux enfants.

Au Canada, il est toujours légal pour les parents et les représentants légaux, les enseignants et les fournisseurs de soins - y compris les gardiens d’enfants et les parents d’accueil – d’agresser physiquement leurs enfants et les enfants dont ils s’occupent dans certaines situations.  Les parents peuvent utiliser une « force raisonnable » à des fins de discipline. Les enseignants peuvent également utiliser cette « force raisonnable » selon le contexte. C’est le juge qui a le dernier mot pour décider si l’usage de la force est acceptable.

Le Canada s’est engagé à mettre en œuvre les 94 appels à l’action du Rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), dans le but de remédier aux séquelles des pensionnats pour Autochtones et de faire progresser la réconciliation. En mettant en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et en soutenant l’autodétermination, le gouvernement fédéral s’assurerait que tous les enfants, jeunes et familles inuits, métis et des Premières Nations sont traités avec la justice, le respect et les soins qu’ils méritent.

Une partie essentielle de la réconciliation consiste à reconnaître intégralement l’horreur et le mal causé aux enfants autochtones, à leurs familles et à leurs communautés par le système des pensionnats. Ces institutions ont systématiquement retiré les enfants de leur famille et leur ont infligé des mauvais traitements et causé des maladies et la mort. Les découvertes continues de milliers de fosses communes et de tombes anonymes sur les terrains des pensionnats pour Autochtones à l’échelle du pays font ressortir la gravité des horribles atrocités commises sur ces enfants, que cette politique génocidaire a infligées pendant plus de 160 ans.

Comme l’a récemment déclaré l’ancien commissaire de la CVR, Murray Sinclair : « Les survivants nous ont conduits jusqu’à ce moment sur le chemin de la réconciliation, alors qu’ils ont suivi leur propre chemin personnel de guérison. »

Afin de réparer l’atroce passé des pensionnats pour Autochtones et de faire progresser le processus de réconciliation au Canada, l’appel à l’action n° 6 de la CVR demande l’abrogation de l’article 43 du Code criminel du Canada - un article en vigueur depuis le premier Code criminel du Canada en 1892, qui permet légalement l’utilisation des châtiments corporels par les adultes, les enseignants et les fournisseurs de soins - y compris les gardiens d’enfants et les parents d’accueil, comme moyen approprié et nécessaire de corriger le comportement d’un enfant.

En 1991, le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant. Les articles 19, 28(2) et 37 prévoient la protection des enfants contre toute forme de violence, de préjudice ou d’abus physique ou mental. En réponse aux rapports du Canada concernant les mesures qu’il a prises pour satisfaire aux exigences de la Convention, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a recommandé à deux reprises que le Canada interdise les châtiments corporels infligés aux enfants dans les écoles et les familles; en 2003, le Comité a informé le gouvernement du Canada qu’il était « profondément préoccupé » par le fait que le Canada n’avait pris aucune mesure pour supprimer l’article 43 du Code criminel.

Le temps des demi-mesures est révolu. Plus que jamais, il est temps pour le Canada d’agir maintenant et rapidement afin d’appliquer intégralement les 94 appels à l’action de la CVR et de faire progresser la réconciliation.

Le projet de loi C-273 fera en sorte que nos enfants soient plus en sécurité dans le cadre des lois du Canada. Je demande à tous les parlementaires d’appuyer les mesures claires et précises de ce projet de loi et de mettre immédiatement fin aux châtiments corporels infligés aux enfants au Canada. Je vous exhorte à prendre des mesures concrètes dans la lutte pour protéger les enfants et leur droit de ne pas être maltraités par leurs parents et leurs représentants légaux en appuyant le projet de loi C-273.

Dites à votre député.e d’appuyer les projets de loi C-262 et C-263

Dites à votre député.e d’appuyer les projets de loi C-262 et C-263

Des outils législatifs solides à l’appui de la responsabilité qui incombe aux entreprises de protéger les droits de la personne et l’environnement

Même s’il est au courant depuis des décennies que les entreprises et les chaînes d’approvisionnement canadiennes contribuent à la violation des droits de la personne et nuisent à l’environnement à l’étranger, le gouvernement du Canada continue de dépendre de mesures volontaires pour appuyer une conduite responsable des entreprises. Les droits de la personne et ceux en matière d’environnement subissent des préjudices causés par les activités d’entreprises canadiennes, dont l’impunité a aggravé la crise climatique.

Personne ne devrait se retrouver dans une telle situation aux mains d’entreprises canadiennes. Le Canada ne dispose pas d’un poste d’ombudsman ayant du pouvoir et capable de tenir les entreprises canadiennes responsables de leurs actes, sur le territoire et à l’extérieur.

En réponse aux demandes qui perdurent de la part de militants et militantes, de membres de la société civile et d’organisations syndicales du Canada ainsi que des communautés touchées de par le monde, les député.es Heather McPherson (Edmonton—Strathcona) et Peter Julian (New Westminster-Burnaby) ont déposé au Parlement des projets de loi visant à renforcer la surveillance et l’application de la loi afin de garantir que les sociétés canadiennes respectent les droits de la personne et l’environnement à l’étranger.

La porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, la députée Heather McPherson, a déposé le projet de loi C-263, qui conférerait à l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises (OCRE) les pouvoirs nécessaires pour lui permettre d’enquêter sur les violations des droits de la personne par des entreprises canadiennes.

Pour soutenir son travail, Peter Julian a déposé le projet de loi C-262, visant à enchâsser dans le droit canadien des outils permettant d’obliger les sociétés canadiennes à être responsables de leurs actes. Le projet de loi C-262 obligerait les dirigeants d’entreprises à déterminer, à empêcher ainsi qu’à combattre les violations des droits de la personne, et prévoit la responsabilisation des entreprises qui causent un préjudice dans le cadre des activités qu’elles mènent dans le monde entier. Le gouvernement fédéral doit rendre illégales les mesures abusives des Canadiens et de leurs entreprises, ici et à l’étranger.

À l’heure actuelle, les droits de la personne, du travail et de l’environnement sont peu protégés. Le gouvernement fédéral devrait exiger des sociétés canadiennes, de leurs filiales et de leurs chaînes d’approvisionnement qu’elles respectent des normes rigoureuses en matière de responsabilité sociale des entreprises au Canada et à l’étranger, et veiller à ce qu’elles y satisfassent.

Ensemble, ces projets de loi d’initiative parlementaire visent à mettre en place de puissants outils législatifs permettant au Canada de réagir aux violations des droits de la personne et aux menaces dangereuses pour l’environnement liées aux activités et aux chaînes d’approvisionnement des entreprises canadiennes à l’échelle mondiale.


« Les syndicalistes du Canada accueillent favorablement les projets de loi qui visent à s’assurer que des travailleurs et des collectivités ne souffrent pas en raison des activités commerciales de sociétés canadiennes à l’étranger, et qu’ils ont des recours lorsque leurs droits sont violés. Depuis des décennies, ils luttent contre le nivellement vers le bas attribuable à la mondialisation, qui fait que les profits passent avant les gens. Ces projets de loi nous aident à reconstruire un monde meilleur pour tous en nous assurant que les entreprises respectent pleinement les droits du travail et ceux de la personne. »

– Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada

 

« Le Canada joue un rôle de premier plan dans l’industrie minière mondiale. Cependant, depuis plus de 20 ans, Mines Alerte est témoin de violations flagrantes et récurrentes des droits de la personne et de répercussions sur l’environnement des activités minières d’entreprises canadiennes à l’étranger. Si ces violations continuent de se produire, c’est principalement en raison du fait que nos entreprises sont exploitées sans subir de réelles conséquences des préjudices qu’elles causent, et que le gouvernement néglige toujours de créer des mécanismes de responsabilisation; cela changera si ces projets de loi deviennent loi. »

– Catherine Coumans, de MiningWatch Canada

 

« Les deux projets de loi déposés aujourd’hui contribueront à égaliser les chances pour les sociétés canadiennes avant-gardistes prenant déjà des mesures pour améliorer leur rendement en matière de droits de la personne et d’environnement; ils constitueront la poussée dont les récalcitrants ont besoin pour s’adapter à un monde en évolution. De plus, le projet de loi de la députée McPherson offre au gouvernement libéral la possibilité de tenir sa promesse faite en 2018 concernant la création d’un poste d’ombudsman des droits de la personne doté de pouvoirs. À l’heure actuelle, la Chambre est enfin saisie d’un projet de loi qui peut permettre d’établir pleinement le poste d’ombudsman que demandent les travailleurs et les membres des collectivités. »

– Meg Gingrich, au nom de Marty Warren, directeur national du Syndicat des Métallos-Canada.

 


Visionnez la conférence de presse avec le Congrès du travail du Canada, MiningWatch Canada et le Syndicat des Métallos-Canada

 

Visionnez la conférence de presse avec des dirigeants autochtones de l’Amazonie sur la responsabilité des entreprises

 

Visionnez la conférence de presse avec le Reseau canadien sur la reddition de compte des entreprises et des députés.es de différents partis politiques

 

Passez à l’action pour exprimer votre soutien pour les projets de loi C-262 et C-263

Agissons pour combattre le racisme, la discrimination, et la haine en ligne

Tous les Canadiens et Canadiennes ont le droit de se sentir en sécurité dans leur communauté et partout au pays. Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que nos communautés ne permettent pas la promotion de la haine.

Tragiquement, nous constatons une augmentation de la haine et du racisme dont sont victimes les populations les plus vulnérables du Canada. La montée de la haine, du racisme, de l'islamophobie, de l'antisémitisme, de l'homophobie, de la transphobie, de la misogynie et de l'idéologie extrémiste qui y est associée se répand comme une traînée de poudre.

Les crimes haineux étant en hausse partout au Canada, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter la propagation de la haine, du racisme et de la discrimination dans nos communautés partout au Canada et en ligne. Le temps de la rhétorique est terminé. Les Canadiens et Canadiennes sont fatigués des gestes symboliques. Le temps de l'action est venu.

Il ne suffit pas que les gouvernements reconnaissent le problème et ne prennent pas les mesures nécessaires pour contrer ces faits troublants. Les Canadiens et Canadiennes veulent que des mesures soient prises pour combattre le racisme et la haine dès maintenant afin de sauver des vies et d'assurer la sécurité des gens.

Il est essentiel que le Canada accorde la priorité au racisme et à la discrimination systémiques et qu'il s'y attaque concrètement afin d'assurer une reprise juste, où personne n'est laissé pour compte. Nous devons condamner toutes les formes de haine dans nos communautés, car elles créent des conditions dangereuses pour les Autochtones, les Noirs, les Asiatiques et les autres communautés marginalisées sur le plan racial.

Le député Peter Julian a déposé trois outils législatifs audacieux au cours de cette 44e session du Parlement, afin de prendre des mesures concrètes et immédiates pour combattre toutes les formes de haine, de discrimination, de racisme et de violence.

Permettre que des symboles de haine soient vendus dans des magasins ou exposés publiquement est une menace pour les personnes qui ont été, et continuent d'être, des cibles de violence et d'oppression. Le projet de loi C-229 empêcherait quiconque de vendre et d'exposer des symboles qui encouragent la haine et la violence contre des groupes identifiables.

La motion M-14 est conçue pour contrer toutes les formes de haine et toutes les formes de discrimination, les crimes haineux et les incidents haineux et comprend des mesures telles que : collaborer avec les provinces, les territoires, les municipalités et les organismes communautaires pour mettre en place un système de signalement et de suivi des crimes et des incidents haineux afin d'assurer un suivi précis ; veiller à ce que des services complets aux victimes soient offerts à tous ceux et celles qui sont victimes de crimes ou d'incidents haineux ; travailler à l'élimination des images et des stéréotypes nuisibles présents dans les médias et au cinéma ; et renforçer toutes les lois contre la haine et en présentant des amendements à la Loi canadienne sur les droits de la personne pour que les discours haineux ne restent plus impunis.

Le projet de loi C-292 vise à faire en sorte que les fournisseurs de services de communication en ligne n'utilisent pas les algorithmes et les renseignements personnels d'une manière qui entraîne une différence de traitement défavorable à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison d'un ou de plusieurs motifs de discrimination interdits ou de tout autre motif. La seule façon de s'en assurer est la transparence des algorithmes.

Nous devons continuer à travailler ensemble pour veiller à ce que les groupes de haine organisés ne soient en aucun cas tolérés. Nous devons continuer à prendre fermement position contre toutes les formes de haine et de racisme.

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