« Chaque nuit au Canada, plus de 350 femmes et enfants fuyant la violence se font refuser l’aide réclamée. Les refuges pour victimes de violence conjugale sont sous-financés et croulent déjà sous la demande, laissant les femmes sans autre endroit où aller. C’est inacceptable dans un pays comme le Canada.
Nous ne devons pas chercher d’excuses ou ignorer cette situation, car ses conséquences sont dévastatrices pour les survivantes. Nous devons tous rejeter la tolérance larvée face à la violence faite aux femmes, et condamner vigoureusement la violence sexuelle ou fondée sur le genre. Nous devons être solidaires des femmes qui sont particulièrement vulnérables à la violence sexuelle. Les femmes handicapées et les femmes autochtones, par exemple, sont trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les autres Canadiennes.