Le ministre Oliver a évoqué devant les ministres des Ressources naturelles des provinces et des territoires la forte demande mondiale pour le cuivre et l'aluminium, dont le Canada est riche, mais il a aussi mentionné l'hydro-électricité, l'or, l'uranium, ainsi que le gaz naturel et le pétrole.
Selon les prévisions, la demande mondiale d'énergie augmentera de 35 % entre 2010 et 2035, et le Canada devrait être en mesure de répondre à cette demande, d'après le ministère des Ressources naturelles.
«Sur le plan stratégique, nous devons impérativement diversifier nos marchés de l'énergie, car le Canada exporte actuellement la quasi-totalité de ses produits pétroliers et gaziers vers les États-Unis, dont les récentes découvertes signifient qu'ils auront moins besoin des ressources canadiennes à l'avenir, a dit M. Oliver. Une condition préalable à la diversification est la construction des infrastructures qui permettront d'acheminer ces ressources jusqu'au bord de la mer.»
Le ministre a affirmé que le gouvernement fédéral avait donc besoin de soutien politique pour réaliser des projets énergétiques comme la construction du pipeline Keystone XL.
Appelé à réagir, le porte-parole du NPD en matière de ressources naturelles, Peter Julian, a estimé que le gouvernement était incapable de gagner la confiance des Canadiens sur la base de ses projets énergétiques.
«Joe Oliver s'attaque systématiquement à quiconque s'oppose à ces projets, donc je ne pense pas que ce gouvernement ait la moindre crédibilité en la matière auprès des Canadiens», a commenté M. Julian.