Les libéraux ont commencé l'automne dernier à afficher volontairement leurs propres dépenses, sur le site web du parti.
Les conservateurs ont enchaîné.
Cependant, le Nouveau Parti démocratique avait refusé, jusqu'à mercredi, d'imiter ses deux rivaux, arguant que l'autosurveillance par les partis des dépenses de leurs députés n'était rien de plus qu'un coup publicitaire.
Les néo-démocrates ont indiqué que la plus récente résolution libérale est une reconnaissance partielle de leur position, à l'effet que la divulgation des dépenses doit être complète, uniformisée et vérifiable à l'aide de sources indépendantes.
Le NPD espérait faire adopter un amendement à la résolution libérale, qui aurait autorisé le vérificateur général Michael Ferguson à vérifier les dépenses des députés _ une tâche dont il s'acquitte déjà avec les dépenses des sénateurs.
Toutefois, un amendement préalable des conservateurs a fait en sorte que le NPD ne pouvait plus aller de l'avant.
Le président du caucus néo-démocrate, Peter Julian, dit qu'il existe des doutes à l'effet que les conservateurs et les libéraux ont comploté à portes closes pour s'assurer que le vérificateur général n'obtienne pas le pouvoir de vérifier les dépenses des députés.
Cependant, plus tôt cette semaine, les libéraux et les néo-démocrates ont appuyé la tentative de la chef du Parti vert, Elizabeth May, d'obtenir un appui unanime d'une résolution autorisant le vérificateur général à examiner les coutumes de dépenses des députés.
Les conservateurs ont empêché ce consentement unanime.
(La Presse Canadienne)