Les Canadiens qui habitent dans Burnaby-Sud, Outremont et York-Simcoe ont le droit de se faire entendre. Pourquoi le premier ministre refuse-t-il à ces Canadiens le droit d'élire leurs représentants?
Le très hon. Justin Trudeau (Papineau) : Monsieur le Président, ces sièges sont devenus vacants il y a quelques semaines à peine. Nous déclencherons ces élections en temps et lieu, conformément à la Loi électorale du Canada.
Peter Julian (New Westminster—Burnaby) : Monsieur le Président, ces élections partielles n'appartiennent pas au premier ministre, ni à moi, ni à aucun député. Elles appartiennent aux gens de Burnaby-Sud, de York—Simcoe et d'Outremont. Ces citoyens ont le droit de choisir leur représentant maintenant.
Le pays traverse les pires crises qu'il ait jamais connues en matière de logement, d'environnement et d'endettement des ménages. Les gens de ces circonscriptions ont le droit de se prononcer quant au rendement du gouvernement sur ces plans. N'est-ce pas là la véritable raison de cette basse manoeuvre? Le premier ministre craint le jugement des électeurs. Fera-t-il montre de courage en déclenchant des élections partielles?
Le très hon. Justin Trudeau (Papineau) : Monsieur le Président, comme je l'ai dit, ces sièges sont inoccupés depuis à peine quelques semaines. Il y a lieu de s'interroger sur le fait que les électeurs élisent des personnes pour les représenter à la Chambre pendant un mandat de quatre ans et que ces personnes choisissent de ne pas remplir leur engagement, pour diverses raisons personnelles. En l'occurrence, le ton moralisateur du NPD est amusant, comme toujours.
Les sièges en question ne sont libres que depuis quelques semaines. Ils seront comblés à la suite d'élections partielles, comme le prévoit la loi électorale.