Le gouvernement va-t-il arrêter de faire de l'obstruction, tenir ses promesses et travailler à ce qu'un accord soit enfin adopté?
L'hon. Stéphane Dion (ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, mon collègue est mal informé. En fait, le Canada pousse à la roue pour avoir une entente robuste qui fera en sorte que l'humanité tout entière sera unie dans la lutte contre les changements climatiques. Nous pouvons être très fiers du rôle que joue la ministre de l'Environnement et du Changement climatique. Quel changement comparativement aux 10 dernières années!
M. Peter Julian (New Westminster—Burnaby, NPD):
Monsieur le Président, avec deux prix Fossile à son actif, le gouvernement ne tardera pas à rattraper les conservateurs.
Selon la version provisoire de l'accord de Paris, les pays s'engageront à limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius d'atténuer considérablement les risques et les répercussions.
Les cibles du NPD auraient permis au Canada d'enfin faire sa juste part. Les cibles des conservateurs, qui sont maintenant aussi celles des libéraux, ne nous permettront jamais d'atteindre cet objectif.
Le gouvernement va-t-il s'engager à adopter de nouvelles cibles plus ambitieuses et à les assortir de véritables mécanismes de reddition de comptes, ou préfère-t-il continuer à accumuler les prix Fossile?
L'hon. Stéphane Dion (ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, la communauté internationale célèbre au contraire le rôle que le Canada joue à Paris.
Nous rôle là -bas est extrêmement positif. Nous avons traîné la patte durant les 10 dernières années, mais nous sommes aujourd'hui parmi les meneurs. Il y a de quoi être fiers. Nous pouvons espérer obtenir un accord international rigoureux grâce auquel le Canada pourra mettre en oeuvre un plan tout aussi rigoureux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en collaboration avec les provinces, et faire sa part dans la lutte contre les changements climatiques.